La crise du Covid-19 met à mal de nombreux secteurs. Mais le ralentissement économique est-il une bonne ou une mauvaise nouvelle pour l’immobilier ? Si la dernière récession avait été causée par une bulle de prêts hypothécaires, la situation d’aujourd’hui est bien différente.
Alors on se demande : quelles seront les conséquences de la pandémie sur l’immobilier belge ?
Un ralentissement inévitable
2019 fut une année record pour le marché de l’immobilier belge quant au nombre de transactions. Si l’on doutait que 2020 peine à faire mieux, le confinement en a fait une certitude.
Comment expliquer les conséquences négatives de la crise du Covid-19 ?
Côté acheteurs, les derniers sondages montrent que la pandémie a tendance à rendre les gens plus conservateurs avec leur argent – même auprès de ceux n’ayant pas subi de baisse de leur pouvoir d’achat. Dans les mois à venir, il sera important de garder à l’œil l’attitude des banques quant à l’octroi de crédits hypothécaires comme indicateur d’une éventuelle reprise.
Côté vendeurs, certains craignent une baisse des prix de l’immobilier. Pour les moins pressés, cela signifie qu’ils attendront de meilleures circonstances avant de vendre. Pour les autres, la situation n’est pas forcement mauvaise : au vu de la volatilité des marches boursiers et du faible rendement de l’épargne, on peut s’attendre à ce que les investisseurs se replient sur la brique.
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Des prix qui résisteront… pour les meilleurs biens
A Bruxelles, nous nous attendons à une bonne résistance du marché immobilier résidentiel. Celui-ci est sain : les prix sont en croissance constante mais modérée – bien loin d’ une « bulle immobilière ».
Il est bon de rappeler que le prix de la brique dans la capitale belge est l’un des plus abordables d’Europe. Le prix moyen de l’immobilier à Bruxelles était de 3.200 € / mètre carré en 2019. A infrastructures similaires, cela rend notre ville bien plus attrayante que Paris (11. 000 € / m²), Berlin (6.000 € / m²) ou Luxembourg (8.600 € / m²) !
Une crise économique est souvent une opportunité pour revenir aux principes fondamentaux du marché. En immobilier, l’emplacement joue un rôle déterminant dans la valeur d’un bien. S’il est bien situé, dans un quartier recherché et qu’il est un bon état, son prix ne baissera pas.
Par contre, si un bien se situe dans un quartier moins bien coté ou qu’il nécessite d’importants travaux de rénovation, la situation est différente. On peut raisonnablement s’attendre à une baisse de valeur de 2 à 5% dans les mois à venir.
Gardez toutefois en tête que la correction ne devrait pas excéder ce niveau au vu de l’état de santé du marché de l’immobilier résidentiel a Bruxelles. La brique bruxelloise devrait, une fois de plus, confirmer son statut de valeur refuge pour tout investisseur à moyen ou long terme.